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Etre élève avocat : du mauvais Zola ?

S’appuyant sur une étude menée parallèlement dans les CRFPA de Lyon et de Bordeaux prenant la température quant à la situation financière de l’élève avocat, la FNUJA tire à nouveau la sonnette d’alarme.



Etre élève avocat : du mauvais Zola ?
Loin du confortable statut de nos collègues jeunes magistrats, nous élèves avocats, ne sommes point au bout de l’épopée « financement de notre formation » une fois le CRFPA réussi. Pas question d’être rémunéré ! Il faut bien au contraire adopter le système D.

L’euphorie de la réussite passée, vite, les réalités nous rattrapent : sortir 1600 euros trois mois plus tard pour s’inscrire au CRFPA. Nous voilà repartis pour au moins six mois de « galère ». « Qui sait, peut être le maître de stage de mon PPI que j’aurai laborieusement décroché daignera me concéder 380 euros ? Sinon, j’attendrai mon stage cabinet… »

En chiffres...

A Lyon, un élève avocat dispose en moyenne de 656 euros par mois pour se loger, se nourrir, se déplacer etc. Sachant que pour la moitié d’entre nous, plus de 50 % de ce budget est consacré au loyer. En conséquence de quoi, l’on aboutit, à Bordeaux comme à Lyon, à des sommes, déduction faite de ce poste de dépense, anormalement basses : de l’ordre de 228 euros à Lyon. Il ne nous reste alors plus qu’à payer transports, nourriture, téléphone et loisirs ( !?).

Merci Papa !

Et oui, ce sont 80% des élèves avocats qui dépendent encore financièrement de leurs familles ! Non, pas élitiste ce système…

Un cas d’école pour tous les sociologues ou la preuve irréfutable qu’au CRFPA, Bourdieu reprend ses droits.

Il n’a pas été demandé aux élèves dans le questionnaire la CSP de leurs parents mais pas de mystère dans l’identification du milieu d’origine. La mixité sociale : parent pauvre de la formation des avocats français ?

Les 20 % qui restent travaillent. Mais attention ! Pas question pour les administrations de leur faciliter la tâche ! Le planning est hebdomadaire, impossible donc de travailler à des horaires fixes. Et ceux qui cherchent ainsi à s’affranchir de leur dépendance familiale ou qui n’ont simplement pas d’autres choix que de travailler pour vivre, seront considérés comme absents et de ce fait disciplinairement menacés s’ils ne peuvent se libérer pour assister aux cours.

L’aménagement des emplois du temps, permettant l’exercice d’une activité salariée en parallèle de la formation au CRFPA, est une des requêtes principales de nos collègues.

Etant précisé au passage que 80% d’entre eux qui parviennent, on ne sait comment, à trouver le temps et les stratégies pour déjouer l’administration de leur centre et tout simplement travailler, le font dans un domaine non juridique. Il n’est donc pas fini le temps des petits boulots. Bac + 6 ou pas.

Et j'entends siffler le train...

Dans ce contexte, la régionalisation de la formation n’est rien venu arranger. En effet, en moyenne, ce sont 30 % des élèves avocats qui, ne pouvant se payer un logement dans la ville où se trouve leur centre, passent les six mois de formation dans les transports. En Rhône Alpes, pour ceux qui ne sont pas logés à Lyon, ce sont 109 km qui sont parcourus pour joindre le domicile au centre et ce matin et soir.

Julie Maire
Elève-avocate
Déléguée nationale FNUJA
Présidente de l'Association des Elèves-avocats de Lyon et de la Fédération Nationale des Elèves-avocats
Dimanche 14 Septembre 2008
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36.Posté par Kalil CHOUTRI le 12/04/2011 18:51
"Bonjour à tous,

j'ai lu plus haut le commentaire de kalil choutri, je suis dans ton cas
En fait je suis franco tunsienne , est ce qu'il est possible pour moi de passer le stage pré capa en Tunisie dans un cabinet d'avocat ?
Je sais que pour le stage PPI c'est possible mais je ne sais pas pour le stage en cabinet de fin d'etudes .
Je pourrais peut etre me prévaloir d'une convention d'échange entre le barreau de Tunis et de Paris ?
merci de me repondre "

Pour répondre à ZARA,

Il est tout simplement impossible de faire ton stage d'avocat à l'étranger!!!

Pour ma part on m'a opposé un refus de prolongation à l'étranger au motif que le "stage avocat de 6 mois" est nécessairement en France !!!

Personnellement je trouve très profitable d'aller au Maghreb faire son PPI chez l'avocat car on te confie de gros dossiers internationaux impliquant une société française.

Concernant le stage avocat, il est logique que tu le fasse ici pour comprendre comment marche un cabinet d'avocat et te familiariser avec la pratique des tribunaux, en somme tout ce qu'on t'apprend pas à l'école.

Si tu veux des tuyaux pour tes stages à l'étranger je suis à ton service.

Bien à toi.

35.Posté par ZARA le 04/04/2011 05:27
Bonjour à tous,

j'ai lu plus haut le commentaire de kalil choutri, je suis dans ton cas

En fait je suis franco tunsienne , est ce qu'il est possible pour moi de passer le stage pré capa en Tunisie dans un cabinet d'avocat ?

Je sais que pour le stage PPI c'est possible mais je ne sais pas pour le stage en cabinet de fin d'etudes .

Je pourrais peut etre me prévaloir d'une convention d'échange entre le barreau de Tunis et de Paris ?

merci de me repondre


34.Posté par DD le 03/12/2009 18:51
Bonjour,

Je souhaite rebondir sur le message d'une personne qui disait que les élèves avocats privilégiaient les stages rémunérateurs au détriment des stages formateurs.

C'est tellement vrai...

Spécialisé en droit social, admis au CRFPA cette année, j'entre à l'EDA de Lyon en janvier. Dans le cadre de ma recherche de ce fameux stage d'immersion, je souhaitais découvrir d'autres matières, comme notamment le droit pénal. Or, mon budget excessivement réduit (528 Euros pour manger, me loger, bref pour vivre) m'a plutôt poussé à postuler dans de gros cabinets d'affaires pour y rester ensuite en alternance lorsque les cours à l'EDA auront commencé. Je choisis un Big 4 où je serai indemnisé mais où le travail confié à un junior n'est pas transcendant au détriment de plus petits cabinets où je me serais éclaté à faire du pénal mais où je n'aurais pas été indemnisé...

J'ai toujours été boursier échelon 5 à l'Université mais je ne suis malheureusement pas éligible aux bourses délivrées par le CNB. Dur choix que celui que j'ai fait, mais je me console en me disant que je ferais du pénal plus tard, dans le cadre des permanences pénales par exemple.

Longue vie à la FNUJA,

33.Posté par sonia le 26/04/2009 01:37
bonjour et merci pour cet article qui dénonce une situation que tout le monde (ou presque) trouve normale...
je suis à l'école des avocats de marseille et je travaille dans un ciné pour "vivre". L'emploi du temps nous est fourni le jeudi ou vendredi pour la semaine suivante, autant dire que pour caler 2Oh de boulot au ciné c la galère... La bourse du cnb ne m'a pas été accordée car justement je travaille alors que la plupart de élèves avocats non!! Donc en fait j'aurais dû détourner le système !! Sans parler des cours transmis par le net sauf que quand on n'a pas internet...
Bref une grosse galère....mais le rêve est proche alors on s'accroche...

32.Posté par Déborah le 15/01/2009 21:05
Quelle galère!!!

La rémunération des stagiaires avocat est certes une avancée et ce n'est pas moi qui vais m'en plaindre après 12 mois de galère finanacière (6 mois d'école à l'ERAGE de Strasbourget 6 mois de PPI dans des structures publiques de Nancy qui ne rémunèrent pas).
Mais là, suite de la galère, les avaocats ne prennent plus de stagiaires car il faut les rémunérer. D'autant plus qu'au niveau des stagiaires qui postulent, il n'y a pas que les avocats et qu'ils peuvent échapper à la rémunération en prenant des stages de moins de 3 mois. Alors cherchez l'erreur: avancer pour mieux reculer.
Un peu dur quand on arrive en fin de formation et qu'on sait qu'on ne peut pas passer le CAPA sans ce stage de 6 mois.
Jusqu'ou faudra-t-il aller pour trouver un stage avocat?
Moi mon stage est censé commencé le 1er février et je n'ai aucune réponse positive pour l'instant.
Si un avocat de Nancy veut se lancer dans l'aventure, voici mon mail: debo166@caramail.com

31.Posté par Strasbourgeois le 18/12/2008 12:22
Il y'a une autre question que personne n'aborde ici et qui me parraît très importante: TROUVER un stage (le stage obligatoire du vendredi remplacé à strasbourg en 2009 par un stage de 4 semaines, réparti entre février, mars, avril et mai). Ce stage est différent du PPI et du stage avocat. Moi je me prépare déjà à trouver ce stage, mais c'est dur dur quand on ne connaît personne ni de père ni de mère ni de personne. Comment le trouver? Et pire encore, le stage avocat qui est rémunéré, en principe, est beaucoup plus dur à déccrocher! ce n'est pas facile quand on veut réussir!

30.Posté par B. RUY le 04/11/2008 13:58
Réponse à Kalil :

Vrai pour les bourses - étranger (j'étais élève avocat à Lyon il y a 3 ans)
Mais à mon avis cette question doit être précédée par celle des bourses tout court, dont l'octroi dépend du CNB.
Le constat est net et déplorable : des bourses au compte-gouttes, avec beaucoup de candidats "à la limite" qui se voient refoulés alors que leur situation personnelle en aurait parfaitement justifié l'octroi.
Conséquence : les élèves-avocats sont chaque année plusieurs à obtenir le RMI, grâce à une tolérance de certains départements (un élève-avocat n'en remplit normalement pas les critères)

29.Posté par Kalil le 30/10/2008 15:30
"J'ai entendu dire que certaines école, et nottament celle de Lyon, donnaient des bourse pour les élèves qui partent à l'étranger. Légende urbaine ou réalité ?".

Légende urbaine, je suis à l'étranger et j'ai pas de bourses attribuées par l'EDA de Lyon.

28.Posté par Céline le 26/09/2008 14:11
Salut à tous
J'ai entendu dire que certaines école, et nottament celle de Lyon, donnaient des bourse pour les élèves qui partent à l'étranger. Légende urbaine ou réalité ?
Parce que sinon c quand même un coup de pousse sympa non ?

Et Valérie, à Poitiers vous n'avez que 2 jours par semaine de cours ???? Comment vous faites pour boucler le programme ??

27.Posté par Valérie le 25/09/2008 16:22
Bonjour!
Je tiens à préciser que certains CRFPA jouent le jeu...
Par exemple, à POITIERS, nous n'avons cours que 2 jours par semaine! Donc il est possible de trouver un job à temps partiel!
Donc, choisissez bien votre CRFPA, d'autant qu'à POITIERS, par exemple, le budget logement est moins important que dans la majorité des autres grandes villes.
Bon courage à tous!!

26.Posté par Kalil le 25/09/2008 11:53
Bonjour Fonteneau,

Passons la question des chiffres de réussite de l'entrée au concours du CRFPA (et non un examen comme on le dit!!), ça dépend simplement de ta préparation et d'autres facteurs qu'il est bon de découvrir par soi-même…

Pour te répondre sur ce qui t'inquiète puisque tu " jongle entre vie professionnelle salariée et études de droit...Dois-je renoncer à continuer?", bien sur que tu dois continuer car il n'est pas toujours aisé de faire valider toutes les années que tu as passé en droit au sein de l'entreprise, ton cursus professionnel et tes formations universitaires en parallèle, paraissant trop atypiques pour les organisations du travail, qui, quoiqu'on en disent, se méfient des "self made man"…

Par contre il convient dés à présent d'anticiper une future réussite que je te souhaite, à savoir contacter:

- le FONGECIF si tu es dans le privé (CCD ou CDI),
- le FASSTT si tu es intérimaire (site internet pour info),
- le CNFPT si tu es dans la fonction publique.

Afin de demander un dossier (pour étudier le contenu à tête reposée) même si tu n'en as pas besoin de suite ça te permettra d'anticiper la question des délais pour la constitution finale et des heures de travaille par an à cumuler, comprenant la transmission à l'organisme de formation (EDA) et à ton organisme financeur (Fongecif, FassTT, CNFPT). Généralement il faut que l'organisme de formation (l'école des avocats) remplisse le dossier 3 mois avant l'entrée en formation (donc prévoit 1 mois de plus), ce qui n'est pas gagné car on te répondra sans doute "pourquoi je remplirai ce dossier alors que vous n'êtes pas inscrit ", c'est du vécu!!

Autre solution, t'ouvrir des droits Assedic (ne pas "taper dedans"), il est donc très important d'être inscrit avant de partir, afin que ton dossier soit prêt et demander "une autorisation de stage" ce qui veut dire seulement qu'on te verse tes indemnités chômage et que tu es dispensé(e) de chercher du boulot puisque tu es en stage (tu signes un doc comme quoi t'es au courant que qd t'as plus de droit chômage tu dois te débrouiller, eh oui, avant on te prolongeait tes droits jusqu'à la fin de formation...).

J'espère que ça t'as éclairé un peu sur le parcours du combattant salarié qui accèdent à une profession qui n'est pas en tension comme on dit… (les emplois en tensions sont pris au titre de la formation et ouvrent droit à rémunération, donc si tu veux faire de la cuisine ou maçon y a pas de souci..). Allez à plus et concentre-toi sur ta préparation.
K.


25.Posté par Kalil le 25/09/2008 10:39
OUPS petite correction dans mon message que je ne peux laisser passer !!!

- il faut lire "se déplacent à leurs frais" au lieu de "se déplace à l'heure frais".

- il faut lire "jusqu'à 3 ou + dossiers par semaine", en lieu et place de "jusqu'à 3 ou + dossiers par jour".


24.Posté par Fonteneau le 24/09/2008 16:50
Bonjour...Je cherchais les chiffres de réussite à l'entrée du concours au CRFPA, et je suis tombée sur cette lecture...qui m'inquiète car je me prépare pour passer le concours l'année prochaine...Cela fait quelques années que je jongle entre vie professionnelle salariée et études de droit...Dois-je renoncer à continuer? Sans doute ai-je une idée très noble de ce métier. Les études m'ont déjà démontré un certain "élitisme" financier..."Quand on veut fortement quelque chose, on y arrive" Napoléon
Espérons que ces années "difficiles" créeront une solidarité entre les "jeunes avocats"...Merci pour cette lecture accessible à tous, et enrichissante.
Cordialement

23.Posté par Kalil CHOUTRI le 24/09/2008 10:45
Bonjour à tous et tout à fait d'accord avec le sujet de "ma" chère Présidente.

Question rémunération des PPI, un effort reste à faire sans aucun doute !! Je suis actuellement à Tunis dans un cabinet d'avocats d'Affaires (faut bien commencer un jour à voir de près ce qu'est un cabinet d'avocats !!!) sans prétention de rémunération, il va de soi. Ce qui m'inquiète et motive mon intervention c'est la situation de mes collègues et confrères de Tunisie (connaissant que trop la votre pour en rajouter !!). En effet, ils ne sont pas payés et doivent subir ce régime pendant DEUX ANS, à moins que le cabinet ne se montre compréhensif (chercher l'erreur!!).
Autant dire qu'ils sont très rentables et traitent jusqu'à 3 ou + dossiers par jour, samedi compris, (j'oubliais cette précision) et se déplace à l'heure frais au tribunal déposer des dossiers... Donc il existe cependant un point commun avec l'elève-avocat français, c'est le système D. Autrement dit chacun y va de son excuse pour justifier qu'il ne pourra pas venir le samedi (hormis votre zélé serviteur). Qui aura des séances d'acupunctures, qui aura un batême, qui aura encore un déménagement, qui une future rage de dents dont le point culminant est préciément ce jou, etc... Mais les plus chanceux traitent leurs propres dossiers pour faire rentrer quelques subsides au grand désarroi de leur Boss. Et que dire des plages horaires variables dont, là encore, mes collègues tunisiens s'accommodent (8 h/ 20 h) donc ils prennent une pause de déjeuner de 4 à 5 heures pour les plus aguerris... Sur ce point là, je le verrais de visu le moment venu après la période Ramadan que je traverse....

Concernant la situation des collègues Algériens, je pourrais vous en parler dans un mois pour la suite de mon périple et de mon PPI... Bon courage à tous et mes très sincères salutations à "ma" dévouée Présidente (à notre prochaine soirée!!).

22.Posté par Christian d'Argueyrolles le 24/09/2008 10:02
Ton constat est, bien que très connu, toujours aussi accablant à lire ma chère Julie et honorable présidente !

Comment ne pas abonder en ce sens lorsque, pour ma part, je n'ai même pas la chance d'avoir un "Papa" ou une "Maman" (juste remarque de Marianne !) en France qui puissent m'aider ?

Je rappelle d'aillerus à ce sujet qu'il n'y a pas que le besoin de devenir indépendant et de ne plus vider les poches parentales qui explique notre motivation à changer les choses. Pour beaucoup, cela va au-delà de ces nôbles sentiments. Pour beaucoup, nous n'avons pas le choix (parents isolés, parents aux revenus modestes, pas de parents).

Je pense que la situation des élèves-avocats s'améliorera grandement le jour où nous prendrons tous conscience, surtout nos instances dirigeantes, qu'un futur avocat n'est pas par définition un gosse de riche. Nous sommes nombreux à galérer sans trop nous plaindre.

Et tout ceci, bien entendu, finit par avoir une mauvaise influence sur la qualité de notre formation elle-même. En PPI comme en stage cabinet, on va souvent stage au le mieux payé plutôt qu'au stage le plus formateur. Je suis entouré d'élèves dans cette situation.

Payer son loyer ou bien se préparer au métier d'avocat, cruel dilemne, n'est-il pas ?

21.Posté par Youcef Idchar le 19/09/2008 14:10
Je serais bien peu reconnaissant si je ne vous disais pas merci pour toutes les avancées que vous avez permis notamment financières pour nous. Sans ça, ce serait vraiment très difficile surtout à notre âge où il important de devenir autonome et génant de demander du soutien. Que cette solidarité entre jeunes et moins jeunes avocats perdurent. C'est la seule manière d'avancer dans le bon sens.

20.Posté par Fédération Nationale des Unions de Jeunes Avocats le 19/09/2008 14:01
Merci à tous, je suis ravi que cette nouvelle fonction "commentaire" de notre site rencontre ce succès.

A la suite du message de Youcef, je voudrais rappeler que c'est la FNUJA qui a proposé aux partenaires sociaux l'accord sur la gratification des stagiaires qui a été conclu en janvier 2007 et ce, contre l'avis du Conseil National des Barreaux, qui n'a pas supporté de ne pas avoir son mot à dire ! Aujourd'hui, soit moins d'un an après l'arrêté d'extension de cet accord, il semblerait que la très grande majorité de la profession se soit faite à l'idée qu'il est normal de rémunérer les stagiaires.

Ce n'est qu'un début, car d'une part la gratification prévue est faible et d'autre part, les autres périodes (soit presque 18 mois) ne donnent pas systématiquement lieu à rémunération.

Nous comptons énormément sur les travaux de la Commission DARROIS pour faire avancer notre revendication consistant à ce que la formation des avocats rentre dans le cadre des contrats de professionalisation, qui permettent une rémunération décente tout au long de la formation.

A vous lire...

Olivier Bureth
Président de la FNUJA

19.Posté par Youcef Idchar le 19/09/2008 13:48
Faites comme moi: bosser le samedi comme vendeur et taper vous les allers retours sur la voix sensuelle de Mme SNCF. Comme on nous l'a fait remarquer : "si vous préférez cultiver des choux en bretagne...". Ce système est vraiment mal fait mais il faut patienter en attendant d'entrer de plein pied dans la profession. Au passe : heureusement que le stage en cabinet est désormais rémunéré. Moralité : ça aurait pu être pire mais ça pourrait être mieux!

18.Posté par Emmanuel SOT le 17/09/2008 21:54
Chère amie et Confrère,
Je te soutiens à fond
Ton texte m'a bien touchè, et je connais des jeunes Confrères de l'UJA qui sont dans le même cas
Tiens bon et continue, la vie professionnelle est pleine de bonnes occasions!
Emmanuel

17.Posté par Marianne SHAW le 15/09/2008 23:39
Et pourquoi pas "Merci Maman!"... c'est juste une boutade.
Une mère tout-à-fait consciente de ce que veut dire l'élitisme
Admiration pour la conscience de le voir, le courage de le dire, et la confiance de le voir évoluer.
Marianne

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