Qu’il soit puissant ou misérable, chaque justiciable, dans toute société démocratique, doit pouvoir être conseillé, assisté et défendu.
Ce principe est un pilier de notre société, et à ce titre l’assistance des plus démunis repose sur tous, au titre de la solidarité nationale.
Dans un contexte de crise économique, le nombre de bénéficiaires de cette aide légale ne cesse de croître. Pourtant, le budget alloué à l’aide juridictionnelle, lui, ne cesse de décroitre.
Les avocats, au nom de valeurs morales et l’humanisme, assument cette charge, à perte, depuis de nombreuses années. En effet l’indemnité qui leur est allouée pour assumer cette mission est inférieure aux charges de leur cabinet.
Les Avocats portent ainsi à bout de bras un système moribond.
Il est convenu que le budget alloué à l’aide juridictionnelle doit être augmenté. Cependant les pouvoirs publics conditionnent l’étude de sources nouvelles de financement à l’instauration au préalable d’une taxe sur le chiffre d’affaires des cabinets d’avocats.
Il nous est donc demandé de continuer à travailler à perte, aux risques et périls de nos cabinets… et de payer pour être payé !
Un gouvernement qui se soucie d'assister les plus démunis ne peut le faire en méprisant ceux qui en assument la charge. A défaut d’une réforme d’ampleur du système d’aide légale incluant une augmentation massive du budget, les avocats pourraient se voir contraint de ne plus intervenir pour assister les bénéficiaires de l’aide juridictionnelle.
La France est 34ème/40 au classement du budget que les pays européens consacrent à la justice. Il est temps de mettre en corrélation ce budget avec notre idéal de justice. Des sources de financement , réalistes et n’alourdissant pas la charge des contribuables (taxe sur les contrats d’assurance protection juridique payables par les compagnies d'assurance, sur les actes soumis à
enregistrement…) sont possibles.
LES JEUNES AVOCATS NE SE BATTENT PAS POUR LEUR NIVEAU DE VIE, MAIS AVANT TOUT POUR VOUS DEFENDRE TOUS. SOUTENEZ-LES.
Ce principe est un pilier de notre société, et à ce titre l’assistance des plus démunis repose sur tous, au titre de la solidarité nationale.
Dans un contexte de crise économique, le nombre de bénéficiaires de cette aide légale ne cesse de croître. Pourtant, le budget alloué à l’aide juridictionnelle, lui, ne cesse de décroitre.
Les avocats, au nom de valeurs morales et l’humanisme, assument cette charge, à perte, depuis de nombreuses années. En effet l’indemnité qui leur est allouée pour assumer cette mission est inférieure aux charges de leur cabinet.
Les Avocats portent ainsi à bout de bras un système moribond.
Il est convenu que le budget alloué à l’aide juridictionnelle doit être augmenté. Cependant les pouvoirs publics conditionnent l’étude de sources nouvelles de financement à l’instauration au préalable d’une taxe sur le chiffre d’affaires des cabinets d’avocats.
Il nous est donc demandé de continuer à travailler à perte, aux risques et périls de nos cabinets… et de payer pour être payé !
Un gouvernement qui se soucie d'assister les plus démunis ne peut le faire en méprisant ceux qui en assument la charge. A défaut d’une réforme d’ampleur du système d’aide légale incluant une augmentation massive du budget, les avocats pourraient se voir contraint de ne plus intervenir pour assister les bénéficiaires de l’aide juridictionnelle.
La France est 34ème/40 au classement du budget que les pays européens consacrent à la justice. Il est temps de mettre en corrélation ce budget avec notre idéal de justice. Des sources de financement , réalistes et n’alourdissant pas la charge des contribuables (taxe sur les contrats d’assurance protection juridique payables par les compagnies d'assurance, sur les actes soumis à
enregistrement…) sont possibles.
LES JEUNES AVOCATS NE SE BATTENT PAS POUR LEUR NIVEAU DE VIE, MAIS AVANT TOUT POUR VOUS DEFENDRE TOUS. SOUTENEZ-LES.