Souvent les prestations versées, indépendantes des ressources, ne permettent pas de compenser la perte de revenus réelle liée à l’interruption (alors que ces mêmes revenus conditionnent le montant des cotisations sociales), à fortiori pour l’avocate travaillant seule et contrainte d’embaucher quelqu’un pour faire face au plus urgent en son absence.
Quant elle veut reprendre son activité, la jeune mère se trouve confrontée à la difficulté de faire garder son enfant jusqu’à l’âge de la scolarisation, qui vient de surcroît de reculer à trois ans : les places en crèche sont rares, les structures souvent non adaptées en terme d’horaires, et les systèmes de garde personnalisée ne sont financièrement pas à la portée de tous.
Il est donc grand temps que notre Profession se mobilise pour que nos jeunes confrères aient d’autre choix que celui de sacrifier leur carrière et/ou leur cabinet.
C’est tout d’abord notre système d’assurance maternité qui doit être réformé.
Ainsi et à l’instar des auxiliaires médicaux qui ont vu un décret du 1er juin 2006 aligner la durée de leur congé maternité sur celui des salariés, il conviendrait à tout le moins d’obtenir que la durée de la cessation d’activité de l’avocate libérale ouvrant droit au versement des IJ, soit portée à 16 semaines.
Le fait que notre Caisse est la même que celle des artisans, commerçants et industriels indépendants ne doit pas constituer un obstacle insurmontable à une mesure légitime en ce qu’elle incite les femmes à interrompre leur activité pour prévenir le risque de prématurité, et après l’accouchement se reposer et s’occuper du nouveau-né.
De leur coté les Ordres peuvent parfaitement s’investir dans la création de crèches, directement ou par le biais d’une association, le tout en partenariat avec les collectivités qui financent de tels projets.
Il s’agit ainsi de proposer un contingent de places réservées aux enfants d’avocats et du personnel de leur cabinet, dans des structures répondant aux besoins spécifiques de leur activité en terme de localisation géographique et d’horaires.
La Profession faciliterait en outre grandement la tache des Ordres en obtenant qu’ils puissent bénéficier du régime très favorable des crèches d’entreprises (ce qui est impossible aujourd’hui).
Ce sont ces propositions, notamment, que les élus de la FNUJA défendront auprès du Conseil National des Barreaux.
Agnès VUILLON
Position sur la liste : 2e place
Barreau : Toulon
Date de prestation de serment : 3 janvier 2001
Situation matrimoniale : célibataire
Statut : avocat associé
Quant elle veut reprendre son activité, la jeune mère se trouve confrontée à la difficulté de faire garder son enfant jusqu’à l’âge de la scolarisation, qui vient de surcroît de reculer à trois ans : les places en crèche sont rares, les structures souvent non adaptées en terme d’horaires, et les systèmes de garde personnalisée ne sont financièrement pas à la portée de tous.
Il est donc grand temps que notre Profession se mobilise pour que nos jeunes confrères aient d’autre choix que celui de sacrifier leur carrière et/ou leur cabinet.
C’est tout d’abord notre système d’assurance maternité qui doit être réformé.
Ainsi et à l’instar des auxiliaires médicaux qui ont vu un décret du 1er juin 2006 aligner la durée de leur congé maternité sur celui des salariés, il conviendrait à tout le moins d’obtenir que la durée de la cessation d’activité de l’avocate libérale ouvrant droit au versement des IJ, soit portée à 16 semaines.
Le fait que notre Caisse est la même que celle des artisans, commerçants et industriels indépendants ne doit pas constituer un obstacle insurmontable à une mesure légitime en ce qu’elle incite les femmes à interrompre leur activité pour prévenir le risque de prématurité, et après l’accouchement se reposer et s’occuper du nouveau-né.
De leur coté les Ordres peuvent parfaitement s’investir dans la création de crèches, directement ou par le biais d’une association, le tout en partenariat avec les collectivités qui financent de tels projets.
Il s’agit ainsi de proposer un contingent de places réservées aux enfants d’avocats et du personnel de leur cabinet, dans des structures répondant aux besoins spécifiques de leur activité en terme de localisation géographique et d’horaires.
La Profession faciliterait en outre grandement la tache des Ordres en obtenant qu’ils puissent bénéficier du régime très favorable des crèches d’entreprises (ce qui est impossible aujourd’hui).
Ce sont ces propositions, notamment, que les élus de la FNUJA défendront auprès du Conseil National des Barreaux.
Agnès VUILLON
Position sur la liste : 2e place
Barreau : Toulon
Date de prestation de serment : 3 janvier 2001
Situation matrimoniale : célibataire
Statut : avocat associé