En juin dernier, pour ma candidature à la Vice Présidence PARIS, je vous ai dit mon parcours à la FNUJA, en faisant le parallèle avec une Histoire d'Amour :
Une rencontre assez inattendue pour moi, puis le charme qui opère, l'envie de consacrer du temps à l'autre…
Après 5 années d'une relation INTENSE, il semblerait que soit venu le temps de l'engagement officiel.
C'est donc un peu fébrile que je viens aujourd'hui, demander la FNUJA en fiançailles.
S'engager, c'est accepter de se dévoiler.
Alors, c'est avec beaucoup de plaisir, d'honneur et d'humilité que je prends la parole à cette tribune pour égrainer quelques souvenirs familiaux.
D'abord, avec ma Tribu originelle, parce que c'est elle qui m'a montré le chemin de l'engagement Associatif et l'Action pour le Groupe.
Une Maman, attentive et généreuse.
Elle veut que l'on puisse dire d'elle qu'elle est : "juste quelqu'un de bien", mais elle est bien plus.
Un Papa, qui s'est beaucoup investi dans la vie associative et syndicale, toujours de manière désintéressée et sans compter.
Deux grands frères, auprès desquels grandir, à contribuer à me forger un sacré caractère et un esprit taquin.
De chamailleries en moments complices c'était une bonne école pour la FNUJA.
C'est à Nantes que j'ai grandi avec cette tribu bretonne dont je suis si fière.
Et c'est à Nantes, aussi, que, collégienne, j'ai mis pour la première fois les pieds dans un cabinet d'avocats à l'occasion d'un stage de découverte.
Jean René KERLOC'H m'avait très gentiment accueillie.
Je ne découvrirai que des années plus tard, en devenant, Secrétaire Générale Adjoint de la Fédé, et en m'intéressant à l'annuaire de la FNUJA, que mon premier maitre de stage était un ancien Président de l'UJA de NANTES, et qu'il était, à l'époque, l'associé de notre Président d'Honneur Guy LALLEMENT !
(J'entends déjà Matthieu se mettre à chanter "Destinée")
Il semble même que, lors de cette journée, j'aurai croisé, un jeune étudiant, lui aussi, devenu Président d'Honneur de la FNUJA :
Stéphane LALLEMENT, mon compatriote de la Fédé.
Merci à toi Stéphane et à Delphine pour votre amical soutien et votre bienveillance à mon égard.
Et, promis, d'une manière ou d'une autre : on va la faire revivre la belle UJA de NANTES !
C'est à Nantes, encore, que j'ai fait mes études de droit jusqu'en maitrise, avant de décider d'aller faire un petit tour à Toulouse pour y faire mon DEA de droit économique et de la Communication.
Une belle année sur les bords de la Garonne, mais c'est pourtant à Paris que j'ai décidé d'aller faire l'école d'Avocats.
Et là, l'AEA, l'Association des Elèves Avocats.
Pour certains, l'année 2004 à l'EFB fut une année perdue, tant la formation était insatisfaisante en ce qu'elle n'était pas professionnalisante - finalement, en 9 ans les choses n'ont pas beaucoup changé. Il est grand temps que les propositions de la FNUJA soient adoptées ! -
Mais pour moi cette année à l'EFB fut sans doute la plus belle de mes années d'étude.
Nous étions une équipe de choc, une belle bande de copains, qui a fait tourner cette petite entreprise qu'est l'AEA - dans cette bande il y avait notamment : Emmanuelle, Xavier, Hirbod devenus, eux aussi, UJAistes parisiens –.
Chacun avait son projet et le menait à bien, tout en pouvant compter sur les autres.
J'étais en charge du Gala de fin d'année de notre promotion. Logistique, fête et paillettes : c'était pour moi !
De cette année, je garde de fabuleux souvenirs et de merveilleuses amitiés.
Il y a bien évidemment ma Caro, notre Kokott, Caroline LUCHE ROCCHIA, que vous connaissez pour ses travaux sur la collaboration et son investissement au sein de notre FNUJA. Elle est la classe et l'intelligence réunie.
Il en existe deux autres, de la même trempe, à qui je veux penser également : Jessica et Tiana.
Il y a aussi mon Flo, Florent LOYSEAU de GRANDMAISON, qui a rejoint récemment la Fédération et que vous avez déjà tous adopté, pour mon plus grand plaisir.
Une pensée également pour David et Sacha qui complètent cette Dream Team.
Avant même de nouer ces liens forts avec ces complices, j'avais rencontré des amis au sein de l'équipe l'AEA qui nous avait précédée.
Vous connaissez parfaitement l'un d'entre eux, puisqu'il s'agit de Yannick, notre Président.
Déjà 9 ans de partage, de moments d'amitié et de temps forts syndicaux.
Et si une fois diplômée, il était évident d'aller rejoindre les grands frères de l'UJA de PARIS, avec lesquels des liens s'étaient tissés pendant l'année écoulée - notamment Loïc DUSSEAU et Olivier GUILBAUD, Présidents de l'UJA de l'époque, qui demeurent pour moi des modèles du genre - (hors question financière s'agissant de Loïc !), c'est Yannick qui m'a guidée sur ce chemin.
2005,
Première CP, la Commission Permanente de l'UJA de PARIS :
C'est un peu bizarre :
ça applaudit tout le temps, ça se lève tout aussi souvent,
je ne saisis pas tout, voire pas du tout ce qui se raconte,
mais, les confrères sont bienveillants, concernés, investis, et eux, ont l'air de savoir de quoi ils parlent.
J'écoute, j'apprends, ils me transmettent.
J'y côtoie notamment deux beaux modèles :
Marie-Aimée PEYRON et Julie COUTURIER, toutes deux étant pour moi l'incarnation de ce que le syndicalisme a de meilleur.
Très vite, on me fait confiance, ce qui me manquait cruellement dans ma première collaboration.
Nathalie FAUSSAT m'a demandé de codiriger la Revue de l'UJA de PARIS, avec Dominique BREARD, lui que j'appelle encore aujourd'hui, MON CO, malgré deux autres codirections de Revue, tant notre collaboration fut simple et agréable. Lui, le pilier de la Revue, m'a laissée prendre pleinement ma place à ses côtés, moi la petite nouvelle de l'UJA, qui n'avait mis les pieds à la revue que l'année précédente et en tant que maquilleuse. Maquilleuse, c'est encore aujourd'hui mon meilleur rôle à la revue, je le reprends volontiers tous les ans car j'aime vivre cette aventure côté coulisses.
Au cours de la deuxième année de CP, Romain nous a demandé, à Caroline et moi, d'organiser, avec lui, la 1ère Journée du Jeune Avocat. Un projet ambitieux que nous avons relevé.
Après plusieurs mois de travail, de jours et de nuits consacrés à cet évènement, il a vu le jour.
Le 19 octobre 2007, Salle des Pas Perdus du Palais de Justice de Paris se dressait un forum recrutement regroupant près de 40 cabinets - premier forum organisé par des avocats, pour les avocats.
Les impétrants et les jeunes confrères, pouvaient au cours de cette journée, se former et recevoir conseils et informations pratiques sur toutes les étapes de leur carrière.
L'UJA y a démontré son expérience, son savoir faire et son dévouement au profit des futurs et jeunes confrères.
Et ce projet a rencontré son public. Déjà 6 éditions... la JJA a bien grandi, et développé plus encore le volet installation et association - parce que nous sommes là pour tous les jeunes avocats, qu'ils soient jeunes collaborateurs, jeunes installés ou jeunes associés -.
Permettez moi un coup de chapeau à la CIA parisienne (CIA : Commission Installation et Association), managée par Leïla HAMZAOUI, qui fournit un travail colossal, efficace et reconnu.
Romain, encore lui, devenant Président de l'UJA de Paris, m'a proposé de faire partie de son bureau. J'ai ainsi eu l'honneur et le privilège de devenir sa trésorière.
Une belle année qui a définitivement scellée une amitié PRECIEUSE.
J'ai aimé cette aventure "Bureau".
C'était exigeant mais terriblement enrichissant intellectuellement et humainement.
J'ai ensuite suivi, MON Président à la FNUJA - oui, Romain est et sera toujours MON Président -.
La FNUJA j'y avais fait mes tous premiers pas, en 2004, au Congrès de PARIS, où élève-avocate, j'étais venue, en petite main, aider l'UJA.
J'avais alors découvert le côté festif de la FNUJA, et croisé pour la première fois des personnes avec qui je n'imaginais pas que je partagerais autant aujourd'hui.
Mais je n'ai, vraiment, commencé à découvrir la Fédération qu'en 2006 en suivant les travaux sur l'aide juridictionnelle, puis en 2007, lors de mes premiers comités en tant que spectatrice.
J'y ai rencontré des Jeunes Avocats engagés, prospectifs, dont les réflexions se nourrissaient de leurs expériences locales diverses.
Parce que la famille est partout en France, au quatre coins de la métropole et dans les DOM TOM, représentée à Marseille par la délégation de l'UJA de Guadeloupe, fidèle au Congrès.
Parmi ces UJA lointaines (par la distance seulement), une est particulièrement chère à mon cœur :
l'UJANC, l'UJA de Nouvelle Calédonie, car présidée actuellement par Barbara CAUCHOIS, mon amie depuis notre rencontre en pré-stage à Paris, qui après quelques années au Barreau et à l'UJA d'Aix en Provence, s'est envolée pour le bout du monde, où était déjà parti quelques années plus tôt un autre de mes amis d'AEA, Maxime GUERIN FLEURY, qui a lui-même présidé l'UJANC avant Barbara.
J'ai une pensée affectueuse pour eux,
Loin des yeux mais certainement pas du cœur.
Avant ce petit détour de 17.000 kms, je vous disais avoir été séduite par cette grande famille.
Inspirée, Petit Padawane, a été de suivre son maître Jedi à la FNUJA.
Et voila, 5 ans, déjà au Bureau de notre Fédération.
Secrétaire Générale Adjointe d'Olivier BURETH,
Secrétaire Générale, de Camille MAURY et Romain CARAYOL
Vice Présidente PARIS, de Stéphane DHONTE et de Yannick SALA
Merci à vous 4, qui êtes ici présents. J'ai appris et grandi syndicalement aux côtés de chacun d'entre vous.
J'ai fait au Bureau de la FNUJA, un parcours inhabituel pour une parisienne puisque je candidate à la Première Vice-Présidence sans avoir été Présidente de mon UJA.
Etape par étape,
Pas à pas,
J'ai suivi un chemin plus provincial dont je n'imaginais pas, jusqu'à récemment qu'il me mènerait, ici, ce jour.
Mais ceci est finalement très cohérent :
- mes racines sont en province, je suis viscéralement, Nantaise (donc Bretonne)
- et ma vie professionnelle, mon quotidien sont à la capitale, je suis parisienne de cœur
C'est sans doute ce mélange, ces différentes facettes, qui font que je me sens si bien au sein de la FNUJA.
Notre Fédération, c'est tout ce que j'aime :
des IDEES, des DEBATS, du TRAVAIL d'EQUIPE, des FETES, de l'AMITIE.
Mention spéciale à mes copines du Nord, du Sud, et d'Outre-Mer Méditerranée.
Je me sens à ma place au sein de cette famille.
Sure de mes convictions, sure de vouloir défendre notre doctrine, sure de vouloir porter nos combats.
Ce sentiment de plénitude est apparu, ce soir d'avril dernier où j'ai sollicité l'investiture de l'UJA de PARIS. Ce fut un moment doux et fort.
Merci à mon UJA pour la confiance qu'elle m'accorde.
Je suis fière d'être issue de ses rangs.
Cette vieille dame, de 90 ans, qui aime les Jeunes Avocats, est belle, dynamique et efficace tant dans la réflexion que dans l'action.
A cet instant, je veux avoir un mot pour Massimo, Président de l'UJA de Paris, mais surtout mon « cobu chéri ».
Tu es un Président intelligent, humain et dévoué. Bravo pour ta présidence.
Se sentir en phase n'empêche pas d'être impressionnée par le challenge qu'il va falloir relever.
Je suis consciente des enjeux, des défis, qui m'incomberont, en principe, un jour.
Je pense notamment à la campagne CNB en 2014.
Il faudra faire mieux encore qu'il y a un an et demi, communiquer plus et faire œuvre de pédagogie, prôner l'unité de la profession, être plus conquérants.
Car être syndicaliste, c'est être chercheur de solution, porteur d'espoir et d'un discours ambitieux pour notre profession.
Je crois profondément que les avocats doivent être plus proactifs.
La volonté d'agir, de choisir son avenir, plutôt que de le subir, c'est sans doute la vraie motivation de mon engagement.
Je sais Roland dans cette même énergie.
Mon Roland, en 4 ans de vie syndicale commune, j'ai pu apprécier tes capacités d'analyse, ton bon sens et ta pertinence politique.
Je nous crois complémentaires et à l'écoute l'un de l'autre.
C'est avec un réel bonheur, si la famille le veut bien, que je te soutiendrai et m'impliquerai à tes côtés dans l'intérêt de la FNUJA et des Jeunes Avocats.
Une rencontre assez inattendue pour moi, puis le charme qui opère, l'envie de consacrer du temps à l'autre…
Après 5 années d'une relation INTENSE, il semblerait que soit venu le temps de l'engagement officiel.
C'est donc un peu fébrile que je viens aujourd'hui, demander la FNUJA en fiançailles.
S'engager, c'est accepter de se dévoiler.
Alors, c'est avec beaucoup de plaisir, d'honneur et d'humilité que je prends la parole à cette tribune pour égrainer quelques souvenirs familiaux.
D'abord, avec ma Tribu originelle, parce que c'est elle qui m'a montré le chemin de l'engagement Associatif et l'Action pour le Groupe.
Une Maman, attentive et généreuse.
Elle veut que l'on puisse dire d'elle qu'elle est : "juste quelqu'un de bien", mais elle est bien plus.
Un Papa, qui s'est beaucoup investi dans la vie associative et syndicale, toujours de manière désintéressée et sans compter.
Deux grands frères, auprès desquels grandir, à contribuer à me forger un sacré caractère et un esprit taquin.
De chamailleries en moments complices c'était une bonne école pour la FNUJA.
C'est à Nantes que j'ai grandi avec cette tribu bretonne dont je suis si fière.
Et c'est à Nantes, aussi, que, collégienne, j'ai mis pour la première fois les pieds dans un cabinet d'avocats à l'occasion d'un stage de découverte.
Jean René KERLOC'H m'avait très gentiment accueillie.
Je ne découvrirai que des années plus tard, en devenant, Secrétaire Générale Adjoint de la Fédé, et en m'intéressant à l'annuaire de la FNUJA, que mon premier maitre de stage était un ancien Président de l'UJA de NANTES, et qu'il était, à l'époque, l'associé de notre Président d'Honneur Guy LALLEMENT !
(J'entends déjà Matthieu se mettre à chanter "Destinée")
Il semble même que, lors de cette journée, j'aurai croisé, un jeune étudiant, lui aussi, devenu Président d'Honneur de la FNUJA :
Stéphane LALLEMENT, mon compatriote de la Fédé.
Merci à toi Stéphane et à Delphine pour votre amical soutien et votre bienveillance à mon égard.
Et, promis, d'une manière ou d'une autre : on va la faire revivre la belle UJA de NANTES !
C'est à Nantes, encore, que j'ai fait mes études de droit jusqu'en maitrise, avant de décider d'aller faire un petit tour à Toulouse pour y faire mon DEA de droit économique et de la Communication.
Une belle année sur les bords de la Garonne, mais c'est pourtant à Paris que j'ai décidé d'aller faire l'école d'Avocats.
Et là, l'AEA, l'Association des Elèves Avocats.
Pour certains, l'année 2004 à l'EFB fut une année perdue, tant la formation était insatisfaisante en ce qu'elle n'était pas professionnalisante - finalement, en 9 ans les choses n'ont pas beaucoup changé. Il est grand temps que les propositions de la FNUJA soient adoptées ! -
Mais pour moi cette année à l'EFB fut sans doute la plus belle de mes années d'étude.
Nous étions une équipe de choc, une belle bande de copains, qui a fait tourner cette petite entreprise qu'est l'AEA - dans cette bande il y avait notamment : Emmanuelle, Xavier, Hirbod devenus, eux aussi, UJAistes parisiens –.
Chacun avait son projet et le menait à bien, tout en pouvant compter sur les autres.
J'étais en charge du Gala de fin d'année de notre promotion. Logistique, fête et paillettes : c'était pour moi !
De cette année, je garde de fabuleux souvenirs et de merveilleuses amitiés.
Il y a bien évidemment ma Caro, notre Kokott, Caroline LUCHE ROCCHIA, que vous connaissez pour ses travaux sur la collaboration et son investissement au sein de notre FNUJA. Elle est la classe et l'intelligence réunie.
Il en existe deux autres, de la même trempe, à qui je veux penser également : Jessica et Tiana.
Il y a aussi mon Flo, Florent LOYSEAU de GRANDMAISON, qui a rejoint récemment la Fédération et que vous avez déjà tous adopté, pour mon plus grand plaisir.
Une pensée également pour David et Sacha qui complètent cette Dream Team.
Avant même de nouer ces liens forts avec ces complices, j'avais rencontré des amis au sein de l'équipe l'AEA qui nous avait précédée.
Vous connaissez parfaitement l'un d'entre eux, puisqu'il s'agit de Yannick, notre Président.
Déjà 9 ans de partage, de moments d'amitié et de temps forts syndicaux.
Et si une fois diplômée, il était évident d'aller rejoindre les grands frères de l'UJA de PARIS, avec lesquels des liens s'étaient tissés pendant l'année écoulée - notamment Loïc DUSSEAU et Olivier GUILBAUD, Présidents de l'UJA de l'époque, qui demeurent pour moi des modèles du genre - (hors question financière s'agissant de Loïc !), c'est Yannick qui m'a guidée sur ce chemin.
2005,
Première CP, la Commission Permanente de l'UJA de PARIS :
C'est un peu bizarre :
ça applaudit tout le temps, ça se lève tout aussi souvent,
je ne saisis pas tout, voire pas du tout ce qui se raconte,
mais, les confrères sont bienveillants, concernés, investis, et eux, ont l'air de savoir de quoi ils parlent.
J'écoute, j'apprends, ils me transmettent.
J'y côtoie notamment deux beaux modèles :
Marie-Aimée PEYRON et Julie COUTURIER, toutes deux étant pour moi l'incarnation de ce que le syndicalisme a de meilleur.
Très vite, on me fait confiance, ce qui me manquait cruellement dans ma première collaboration.
Nathalie FAUSSAT m'a demandé de codiriger la Revue de l'UJA de PARIS, avec Dominique BREARD, lui que j'appelle encore aujourd'hui, MON CO, malgré deux autres codirections de Revue, tant notre collaboration fut simple et agréable. Lui, le pilier de la Revue, m'a laissée prendre pleinement ma place à ses côtés, moi la petite nouvelle de l'UJA, qui n'avait mis les pieds à la revue que l'année précédente et en tant que maquilleuse. Maquilleuse, c'est encore aujourd'hui mon meilleur rôle à la revue, je le reprends volontiers tous les ans car j'aime vivre cette aventure côté coulisses.
Au cours de la deuxième année de CP, Romain nous a demandé, à Caroline et moi, d'organiser, avec lui, la 1ère Journée du Jeune Avocat. Un projet ambitieux que nous avons relevé.
Après plusieurs mois de travail, de jours et de nuits consacrés à cet évènement, il a vu le jour.
Le 19 octobre 2007, Salle des Pas Perdus du Palais de Justice de Paris se dressait un forum recrutement regroupant près de 40 cabinets - premier forum organisé par des avocats, pour les avocats.
Les impétrants et les jeunes confrères, pouvaient au cours de cette journée, se former et recevoir conseils et informations pratiques sur toutes les étapes de leur carrière.
L'UJA y a démontré son expérience, son savoir faire et son dévouement au profit des futurs et jeunes confrères.
Et ce projet a rencontré son public. Déjà 6 éditions... la JJA a bien grandi, et développé plus encore le volet installation et association - parce que nous sommes là pour tous les jeunes avocats, qu'ils soient jeunes collaborateurs, jeunes installés ou jeunes associés -.
Permettez moi un coup de chapeau à la CIA parisienne (CIA : Commission Installation et Association), managée par Leïla HAMZAOUI, qui fournit un travail colossal, efficace et reconnu.
Romain, encore lui, devenant Président de l'UJA de Paris, m'a proposé de faire partie de son bureau. J'ai ainsi eu l'honneur et le privilège de devenir sa trésorière.
Une belle année qui a définitivement scellée une amitié PRECIEUSE.
J'ai aimé cette aventure "Bureau".
C'était exigeant mais terriblement enrichissant intellectuellement et humainement.
J'ai ensuite suivi, MON Président à la FNUJA - oui, Romain est et sera toujours MON Président -.
La FNUJA j'y avais fait mes tous premiers pas, en 2004, au Congrès de PARIS, où élève-avocate, j'étais venue, en petite main, aider l'UJA.
J'avais alors découvert le côté festif de la FNUJA, et croisé pour la première fois des personnes avec qui je n'imaginais pas que je partagerais autant aujourd'hui.
Mais je n'ai, vraiment, commencé à découvrir la Fédération qu'en 2006 en suivant les travaux sur l'aide juridictionnelle, puis en 2007, lors de mes premiers comités en tant que spectatrice.
J'y ai rencontré des Jeunes Avocats engagés, prospectifs, dont les réflexions se nourrissaient de leurs expériences locales diverses.
Parce que la famille est partout en France, au quatre coins de la métropole et dans les DOM TOM, représentée à Marseille par la délégation de l'UJA de Guadeloupe, fidèle au Congrès.
Parmi ces UJA lointaines (par la distance seulement), une est particulièrement chère à mon cœur :
l'UJANC, l'UJA de Nouvelle Calédonie, car présidée actuellement par Barbara CAUCHOIS, mon amie depuis notre rencontre en pré-stage à Paris, qui après quelques années au Barreau et à l'UJA d'Aix en Provence, s'est envolée pour le bout du monde, où était déjà parti quelques années plus tôt un autre de mes amis d'AEA, Maxime GUERIN FLEURY, qui a lui-même présidé l'UJANC avant Barbara.
J'ai une pensée affectueuse pour eux,
Loin des yeux mais certainement pas du cœur.
Avant ce petit détour de 17.000 kms, je vous disais avoir été séduite par cette grande famille.
Inspirée, Petit Padawane, a été de suivre son maître Jedi à la FNUJA.
Et voila, 5 ans, déjà au Bureau de notre Fédération.
Secrétaire Générale Adjointe d'Olivier BURETH,
Secrétaire Générale, de Camille MAURY et Romain CARAYOL
Vice Présidente PARIS, de Stéphane DHONTE et de Yannick SALA
Merci à vous 4, qui êtes ici présents. J'ai appris et grandi syndicalement aux côtés de chacun d'entre vous.
J'ai fait au Bureau de la FNUJA, un parcours inhabituel pour une parisienne puisque je candidate à la Première Vice-Présidence sans avoir été Présidente de mon UJA.
Etape par étape,
Pas à pas,
J'ai suivi un chemin plus provincial dont je n'imaginais pas, jusqu'à récemment qu'il me mènerait, ici, ce jour.
Mais ceci est finalement très cohérent :
- mes racines sont en province, je suis viscéralement, Nantaise (donc Bretonne)
- et ma vie professionnelle, mon quotidien sont à la capitale, je suis parisienne de cœur
C'est sans doute ce mélange, ces différentes facettes, qui font que je me sens si bien au sein de la FNUJA.
Notre Fédération, c'est tout ce que j'aime :
des IDEES, des DEBATS, du TRAVAIL d'EQUIPE, des FETES, de l'AMITIE.
Mention spéciale à mes copines du Nord, du Sud, et d'Outre-Mer Méditerranée.
Je me sens à ma place au sein de cette famille.
Sure de mes convictions, sure de vouloir défendre notre doctrine, sure de vouloir porter nos combats.
Ce sentiment de plénitude est apparu, ce soir d'avril dernier où j'ai sollicité l'investiture de l'UJA de PARIS. Ce fut un moment doux et fort.
Merci à mon UJA pour la confiance qu'elle m'accorde.
Je suis fière d'être issue de ses rangs.
Cette vieille dame, de 90 ans, qui aime les Jeunes Avocats, est belle, dynamique et efficace tant dans la réflexion que dans l'action.
A cet instant, je veux avoir un mot pour Massimo, Président de l'UJA de Paris, mais surtout mon « cobu chéri ».
Tu es un Président intelligent, humain et dévoué. Bravo pour ta présidence.
Se sentir en phase n'empêche pas d'être impressionnée par le challenge qu'il va falloir relever.
Je suis consciente des enjeux, des défis, qui m'incomberont, en principe, un jour.
Je pense notamment à la campagne CNB en 2014.
Il faudra faire mieux encore qu'il y a un an et demi, communiquer plus et faire œuvre de pédagogie, prôner l'unité de la profession, être plus conquérants.
Car être syndicaliste, c'est être chercheur de solution, porteur d'espoir et d'un discours ambitieux pour notre profession.
Je crois profondément que les avocats doivent être plus proactifs.
La volonté d'agir, de choisir son avenir, plutôt que de le subir, c'est sans doute la vraie motivation de mon engagement.
Je sais Roland dans cette même énergie.
Mon Roland, en 4 ans de vie syndicale commune, j'ai pu apprécier tes capacités d'analyse, ton bon sens et ta pertinence politique.
Je nous crois complémentaires et à l'écoute l'un de l'autre.
C'est avec un réel bonheur, si la famille le veut bien, que je te soutiendrai et m'impliquerai à tes côtés dans l'intérêt de la FNUJA et des Jeunes Avocats.