"Du 12 au 15 mai à Bordeaux, durant le week-end de l'Ascension, la Fédération nationale des unions de jeunes avocats tenait son rituel congrès annuel. Étaient présents 40 unions de jeunes avocats venues de 6 pays différents, Thierry Wickers, le président du Conseil national des barreaux, Jean Castelain, bâtonnier de Paris, Brigitte Longuet, Christiane Féral-Schuhl, Pierre-Olivier Sur, et leurs « binômes », candidats au bâtonnat du Paris, ainsi qu'un certain nombre d'élus locaux. La garde des Sceaux avait, elle aussi, tenu à faire le déplacement, une fois n'est pas coutume. La ministre a ainsi pu entendre Jean Castelain plaider pour le rapprochement des avocats et des juristes d'entreprise, ainsi que Thierry Wickers affirmer que les avocats ne « feraient plus encore très longtemps l'économie d'une réflexion de fond sur l'ouverture des cabinets aux capitaux extérieurs ».
Des sujets au coeur des réflexions actuelles des pouvoirs publics sur la profession et auxquels la FNUJA avait consacré deux tables rondes un peu plus tôt dans la matinée. La ministre, qualifiant les jeunes avocats de «poil à gratter indispensable dans une profession », s'est exprimée pendant plus d'une demi-heure pour défendre sa réforme de la procédure pénale « totalement d'actualité, contrairement à ce qui se dit ici ou là » et les modes alternatifs de règlements des litiges, « quitte à déplaire à l'auditoire ». Elle n'aura pourtant pas fait d'annonce fracassante, loin s'en faut. Tout au plus a-t-elle, enfin, précisé la date de la discussion de l'acte d'avocat au Parlement, durant la deuxième quinzaine de juin.
Camille Maury, avocate nîmoise et présidente de la FNUJA, a laissé la place dimanche à Romain Carayol, ancien président de l'UJA de Paris.
La Gazette du Palais - vendredi 14 au mardi 18 mai 2010
Des sujets au coeur des réflexions actuelles des pouvoirs publics sur la profession et auxquels la FNUJA avait consacré deux tables rondes un peu plus tôt dans la matinée. La ministre, qualifiant les jeunes avocats de «poil à gratter indispensable dans une profession », s'est exprimée pendant plus d'une demi-heure pour défendre sa réforme de la procédure pénale « totalement d'actualité, contrairement à ce qui se dit ici ou là » et les modes alternatifs de règlements des litiges, « quitte à déplaire à l'auditoire ». Elle n'aura pourtant pas fait d'annonce fracassante, loin s'en faut. Tout au plus a-t-elle, enfin, précisé la date de la discussion de l'acte d'avocat au Parlement, durant la deuxième quinzaine de juin.
Camille Maury, avocate nîmoise et présidente de la FNUJA, a laissé la place dimanche à Romain Carayol, ancien président de l'UJA de Paris.
La Gazette du Palais - vendredi 14 au mardi 18 mai 2010