Ce sont plus d’une quarantaine de confrères (dans un barreau qui en compte environ 190) qui s’étaient déplacés pour participer à la soirée d’été de l’UJA, en bord de Somme, dans un cadre très agréable.
Dominique BREARD a ouvert la soirée par une intervention rappelant les activités de l’UJA d’AMIENS, de même que les difficultés rencontrées par le Barreau, dont une partie très significative intervient dans le cadre de l’aide juridictionnelle. Il a également évoqué le sentiment de ne pas être représenté au Conseil National des Barreaux qui est partagé par un grand nombre de confrères.
Le Bâtonnier désigné, Hubert DELARUE, a quant à lui exprimé ses craintes devant les annonces du Garde des sceaux à la suite de la remise du rapport de la Commission GUINCHARD et qui devraient conduire à l’adoption d’une grande loi judiciaire d’ici à la fin de l’année 2008. A ce titre, il a rappelé l’absence de concertation qui avait marqué le débat sur la réforme de la carte judiciaire, la Cour d’appel d’AMIENS ayant été particulièrement marquée par cette réforme, puisque deux TGI sur trois ont été supprimés dans son ressort. Il a également exprimé sa crainte devant la constitution de la Commission DARROIS.
Olivier BURETH a ensuite rappelé les principales activités de la FNUJA tant en France qu’à l’étranger, avant d’aborder les sujets d’actualité. S’agissant de la Commission GUINCHARD, il a tout d’abord exprimé la satisfaction globale de la FNUJA face à ce rapport, dont les conclusions ont plutôt comme effet de renforcer le rôle de l’avocat dans le cadre de la déjudiciarisation voulue par le gouvernement. A ce titre, il a notamment rappelé que c’est la profession et notamment, la FNUJA qui a relayé auprès de la Commission GUINCHARD, le droit collaboratif et la RTOA (Recherche Transactionnelle Obligatoire entre Avocats). Il s’est enfin réjoui de la constitution de la Commission DARROIS et a rappelé les positions la FNUJA sur les trois points sur lesquels la commission sera amenée à plancher.
Constitution d’une grande profession du droit : La FNUJA y a toujours été favorable ;
Gouvernance de la profession : La FNUJA s’oppose farouchement au remplacement du Conseil National des Barreaux par un Ordre National dont les syndicats seraient exclus. En revanche, il est évident que le Conseil National des Barreaux doit évoluer vers une meilleure représentativité. Cela passe nécessairement par l’élection du Président au suffrage universelle direct et la présence comme membres de droit du Bâtonnier de Paris et du Président de la Conférence des Bâtonniers au sein du Bureau ;
Aide juridictionnelle : la FNUJA préconise la recherche d’un financement autonome de l’aide juridictionnelle par un fonds spécial abondé par une taxe sur toutes les décisions de justice rendues (recouvrée avec les dépens), une surprime sur les contrats IARD et une taxe sur les dépôts d’actes au Tribunal de commerce.
La soirée s’est finie autour d’un verre et dans le cadre d’échanges que nous espérons fructueux !
Dominique BREARD a ouvert la soirée par une intervention rappelant les activités de l’UJA d’AMIENS, de même que les difficultés rencontrées par le Barreau, dont une partie très significative intervient dans le cadre de l’aide juridictionnelle. Il a également évoqué le sentiment de ne pas être représenté au Conseil National des Barreaux qui est partagé par un grand nombre de confrères.
Le Bâtonnier désigné, Hubert DELARUE, a quant à lui exprimé ses craintes devant les annonces du Garde des sceaux à la suite de la remise du rapport de la Commission GUINCHARD et qui devraient conduire à l’adoption d’une grande loi judiciaire d’ici à la fin de l’année 2008. A ce titre, il a rappelé l’absence de concertation qui avait marqué le débat sur la réforme de la carte judiciaire, la Cour d’appel d’AMIENS ayant été particulièrement marquée par cette réforme, puisque deux TGI sur trois ont été supprimés dans son ressort. Il a également exprimé sa crainte devant la constitution de la Commission DARROIS.
Olivier BURETH a ensuite rappelé les principales activités de la FNUJA tant en France qu’à l’étranger, avant d’aborder les sujets d’actualité. S’agissant de la Commission GUINCHARD, il a tout d’abord exprimé la satisfaction globale de la FNUJA face à ce rapport, dont les conclusions ont plutôt comme effet de renforcer le rôle de l’avocat dans le cadre de la déjudiciarisation voulue par le gouvernement. A ce titre, il a notamment rappelé que c’est la profession et notamment, la FNUJA qui a relayé auprès de la Commission GUINCHARD, le droit collaboratif et la RTOA (Recherche Transactionnelle Obligatoire entre Avocats). Il s’est enfin réjoui de la constitution de la Commission DARROIS et a rappelé les positions la FNUJA sur les trois points sur lesquels la commission sera amenée à plancher.
Constitution d’une grande profession du droit : La FNUJA y a toujours été favorable ;
Gouvernance de la profession : La FNUJA s’oppose farouchement au remplacement du Conseil National des Barreaux par un Ordre National dont les syndicats seraient exclus. En revanche, il est évident que le Conseil National des Barreaux doit évoluer vers une meilleure représentativité. Cela passe nécessairement par l’élection du Président au suffrage universelle direct et la présence comme membres de droit du Bâtonnier de Paris et du Président de la Conférence des Bâtonniers au sein du Bureau ;
Aide juridictionnelle : la FNUJA préconise la recherche d’un financement autonome de l’aide juridictionnelle par un fonds spécial abondé par une taxe sur toutes les décisions de justice rendues (recouvrée avec les dépens), une surprime sur les contrats IARD et une taxe sur les dépôts d’actes au Tribunal de commerce.
La soirée s’est finie autour d’un verre et dans le cadre d’échanges que nous espérons fructueux !