La question de l’enregistrement de certaines auditions renvoie à cette ambivalence.
L’enregistrement audiovisuel de la garde à vue constitue ainsi une évolution positive, telle que promue depuis 10 ans par la FNUJA, dès 1997 à l’époque de la Commission dite TRUCHE sur la réforme de la Justice !
La FNUJA regrette toutefois que, dans le présent projet, cet enregistrement soit limité aux seules procédures criminelles. Cette restriction ne paraît notamment pas se justifier pour des considérations pratiques. Car, si le matériel est à disposition pour les procédures criminelles, il l’est par conséquent pour les autres procédures pénales se déroulant au même endroit.
L’enregistrement audiovisuel des auditions par le juge d’instruction apparaît à l’inverse « superfétatoire » pour Loïc DUSSEAU, l’avocat étant alors présent pour équilibrer, le cas échéant, les échanges et contrôler leur régularité.