La FNUJA, réunie en comité à Paris le 2 septembre 2023,
CONNAISSANCE PRISE des premiers éléments du projet de réforme de l’assiette sociale des travailleurs non-salariés ;
RAPPELLE l’objectif initial de la réforme qui visait à diminuer les inégalités entre les salariés et les travailleurs non-salariés, et à permettre une augmentation des petites retraites de ces derniers en :
baissant le montant des charges reposant sur les travailleurs non-salariés ; simplifiant l’assiette des cotisations de ces derniers ; CONNAISSANCE PRISE des premiers éléments du projet de réforme de l’assiette sociale des travailleurs non-salariés ;
RAPPELLE l’objectif initial de la réforme qui visait à diminuer les inégalités entre les salariés et les travailleurs non-salariés, et à permettre une augmentation des petites retraites de ces derniers en :
CONSTATE le caractère particulièrement inéquitable de l’assiette de la CSG et de la CRDS telle qu’elle est actuellement appliquée aux travailleurs indépendants ;
DÉPLORE cependant l’absence de prise en compte des disparités et spécificités de chaque régime de sécurité sociale des indépendants dans les réflexions menées ;
REGRETTE que le taux d’abattement forfaitaire envisagé et le plafonnement de celui-ci conduiront à :
DÉNONCE la modification possible du taux d’abattement forfaitaire par voie réglementaire et la hausse annoncée des cotisations maladie pour compenser le coût de la réforme ;
S’INQUIÈTE de la perte d’autonomie de la CNBF qui en suivrait alors automatiquement ;
RAPPELLE que cette réforme n’aura qu’un impact limité sur le montant des retraites des avocats, la pension servie par le régime de base étant forfaitaire ;
EN CONSÉQUENCE, CONSTATE que les objectifs annoncés de la réforme ne sont pas atteints, celle-ci pouvant même conduire à une détérioration de la situation des avocats ;
DÉPLORE le manque de lisibilité du projet et l’absence de concertation ;
S’OPPOSE, en l’état, à la réforme de l’assiette des cotisations des travailleurs non-salariés ;
APPELLE de ses vœux une concertation avec les organes représentatifs et techniques de la profession d’avocat aux fins de prise en compte de la spécificité de celle-ci, ce dès la conception initiale d’un premier projet de réforme sur ce sujet.