Après un accueil chaleureux des magistrats, Dominique BARELLA, a prononcé son dernier discours avant de quitter la présidence de l'USM. Dans une allocution, longue mais émouvante, il a décrit une profession à cran et lasse après une année d'attaques récurrentes et de mises en cause de la part de la classe politique.
Le Garde des Sceaux, Pascal CLEMENT, a ensuite pris la parole et a pris des engagements sur le projet de loi relatif à la réforme de la justice. Concernant le volet organique relatif à la réforme de la composition du CSM, il a assuré que les dispositions étaient retirées en l'état et qu'une large concertation devait être initiée. Sur les autres points relevant de la loi ordinaire, il a rappelé sa position concernant les pôles d'instruction, la détention provisoire ou encore, le principe du contradictoire.
Ce discours a été suivi d'un débat assez houleux avec la salle, qui a fait ressortir une réelle unité du corps des magistrats.
Quelques attaques sur "ces privilégiés d'avocats qui constituent un lobby puissant réussissant à faire passer toutes leurs réformes" auxquelles Franck NATTALI, Président de la Conférence des Bâtonniers, et Agnès SINDOU-FAURIE, qui représentait le Bureau de la FNUJA, ont répondu en disant que tel n'était malheureument pas le cas et qu'en tout état de cause, les avocats étaient solidaires des magistrats en souhaitant que les professions s'associent plus étroitement sur les réflexions en cours.
Les discours du président sortant de l'USM et du ministre de la Justice sont consultables sur leur site Internet respectif.
Le Garde des Sceaux, Pascal CLEMENT, a ensuite pris la parole et a pris des engagements sur le projet de loi relatif à la réforme de la justice. Concernant le volet organique relatif à la réforme de la composition du CSM, il a assuré que les dispositions étaient retirées en l'état et qu'une large concertation devait être initiée. Sur les autres points relevant de la loi ordinaire, il a rappelé sa position concernant les pôles d'instruction, la détention provisoire ou encore, le principe du contradictoire.
Ce discours a été suivi d'un débat assez houleux avec la salle, qui a fait ressortir une réelle unité du corps des magistrats.
Quelques attaques sur "ces privilégiés d'avocats qui constituent un lobby puissant réussissant à faire passer toutes leurs réformes" auxquelles Franck NATTALI, Président de la Conférence des Bâtonniers, et Agnès SINDOU-FAURIE, qui représentait le Bureau de la FNUJA, ont répondu en disant que tel n'était malheureument pas le cas et qu'en tout état de cause, les avocats étaient solidaires des magistrats en souhaitant que les professions s'associent plus étroitement sur les réflexions en cours.
Les discours du président sortant de l'USM et du ministre de la Justice sont consultables sur leur site Internet respectif.