La FNUJA réunie en Congrès à Bordeaux, du 13 au 15 Mai 2010,
Dénonce l’alignement progressif du droit pénal des mineurs sur celui des majeurs ;
Rappelle les textes internationaux et européens ratifiés par la France concernant l’enfant ;
Réaffirme son attachement à l’ordonnance de 1945 qui concilie à la fois la sanction nécessaire de l’acte délinquant, la prise en compte des droits des victimes, la préparation de l’avenir de l’enfant et son bon développement sans stigmatisation ;
S’alarme du durcissement de la réponse pénale à l’égard de l’enfant ;
Déplore la diminution parallèle des moyens mis en oeuvre pour le protéger ;
Condamne fermement la substitution systématique de la sanction à la prévention ;
En conséquence,
Exige, en concertation avec l’ensemble des intervenants et acteurs sociaux auprès de la jeunesse, un
débat public pour redéfinir la place de l’enfant dans la société actuelle.