Mes chers Confrères,
Le Syndicat de la Magistrature (SM) et l’Union Syndicale des Magistrats (USM) ont appelé à une journée de mobilisation, le 23 octobre 2008, contre la politique de Rachida Dati, Ministre de la Justice, consistant notamment à faire adopter par le Parlement des textes de plus en plus répressifs, pour finalement reprocher leurs conséquences dramatiques aux magistrats chargés de leur application.
Ces organisations dénoncent la « caporalisation » du ministère public, les pressions hiérarchiques constantes que fait peser le gouvernement, au travers des parquets, sur la magistrature tout entière et plus largement l’attitude de Madame la Ministre de la Justice tendant à faire croire à l’opinion publique que les magistrats sont responsables de tous les dysfonctionnements réels ou supposés de l’autorité judiciaire afin d’éviter de s’interroger sur les conséquences de sa politique pénale sécuritaire et répressive.
Nous avocats, ne pouvons rester insensibles aux multiples convocations à la chancellerie de représentants du Ministère public qui se voient reprocher les mauvais résultats de leur juridiction en matière d’application de la loi du 10 août 2007 instituant les peines planchers, faisant ainsi fi du principe élémentaire de séparation du Parquet et du Siège.
Nous avocats, ne pouvons tolérer la politique populiste compassionnelle du gouvernement menée au gré des faits divers.
Nous avocats, ne pouvons accepter la déconsidération du pouvoir exécutif pour l’institution judiciaire dont le budget national par habitant est inférieur à celui de la Slovénie.
En conséquence, le Bureau de la Fédération Nationale des Unions de Jeunes Avocats, a pris la décision de s’associer à la journée de mobilisation organisée par le SM et l’USM, partout en France, et d’appeler tous les avocats à se joindre aux manifestations organisées par les magistrats sur les marches de leur Palais de Justice (et à faciliter le renvoi des dossiers), afin d’exprimer leur solidarité dans le but de protéger notre démocratie et la justice indépendante qui en constitue l’un des éléments essentiels.
Pour ceux qui le peuvent, je les invite à se retrouver en robe à 13 heures sur les marches du Palais de Justice de Paris.
Votre bien dévoué confrère.
Olivier Bureth
Président de la FNUJA
Le Syndicat de la Magistrature (SM) et l’Union Syndicale des Magistrats (USM) ont appelé à une journée de mobilisation, le 23 octobre 2008, contre la politique de Rachida Dati, Ministre de la Justice, consistant notamment à faire adopter par le Parlement des textes de plus en plus répressifs, pour finalement reprocher leurs conséquences dramatiques aux magistrats chargés de leur application.
Ces organisations dénoncent la « caporalisation » du ministère public, les pressions hiérarchiques constantes que fait peser le gouvernement, au travers des parquets, sur la magistrature tout entière et plus largement l’attitude de Madame la Ministre de la Justice tendant à faire croire à l’opinion publique que les magistrats sont responsables de tous les dysfonctionnements réels ou supposés de l’autorité judiciaire afin d’éviter de s’interroger sur les conséquences de sa politique pénale sécuritaire et répressive.
Nous avocats, ne pouvons rester insensibles aux multiples convocations à la chancellerie de représentants du Ministère public qui se voient reprocher les mauvais résultats de leur juridiction en matière d’application de la loi du 10 août 2007 instituant les peines planchers, faisant ainsi fi du principe élémentaire de séparation du Parquet et du Siège.
Nous avocats, ne pouvons tolérer la politique populiste compassionnelle du gouvernement menée au gré des faits divers.
Nous avocats, ne pouvons accepter la déconsidération du pouvoir exécutif pour l’institution judiciaire dont le budget national par habitant est inférieur à celui de la Slovénie.
En conséquence, le Bureau de la Fédération Nationale des Unions de Jeunes Avocats, a pris la décision de s’associer à la journée de mobilisation organisée par le SM et l’USM, partout en France, et d’appeler tous les avocats à se joindre aux manifestations organisées par les magistrats sur les marches de leur Palais de Justice (et à faciliter le renvoi des dossiers), afin d’exprimer leur solidarité dans le but de protéger notre démocratie et la justice indépendante qui en constitue l’un des éléments essentiels.
Pour ceux qui le peuvent, je les invite à se retrouver en robe à 13 heures sur les marches du Palais de Justice de Paris.
Votre bien dévoué confrère.
Olivier Bureth
Président de la FNUJA