Le Bâtonnier de Versailles a diffusé une lettre, à la suite de la demande de grève de l'UJA de Versailles, présidée par Virginie Janssen, dans laquelle il invite à ce que les confrères respectent les demandes de renvoi et suspendra les désignations:
Mes chers Confrères,
Pour faire suite à mes précédents communiqués relatifs aux mouvements professionnels face à la situation de l'A.J..
L'un de nos syndicats professionnels m'a demandé de prendre position pour la journée de demain, 16 Novembre 2006, qui sera dans une majorité de Barreaux une journée de grève soit totale soit partielle.
Sur le thème de l'aide juridictionnelle, j'ai réuni à deux reprises le Conseil de l'Ordre et l'ensemble des confrères en Assemblée Générale.
A chacune de ces réunions, l'ensemble des syndicats était représenté et n'a pas en ces diverses occasions émis de souhait particulier pour que le Barreau de Versailles soit appelé à cesser son activité juridictionnelle que ce soit le 9 ou le 16 Novembre 2006.
Parallèlement, nous avons été informés des progrès notamment vis-à-vis de la Commission des Finances de l'Assemblée Nationale, de la prise en compte des revendications professionnelles relatives au respect des engagements souscrits pour que l'indemnité de l'aide juridictionnelle soit réévaluée dans la proportion de 15%.
Nous avions pris la décision lors des deux Conseils de l'Ordre d'axer notre action sur la journée du 18 Décembre 2006.
Comme vous le savez, le Jeudi 16 Novembre, nous accueillons nos confrères étrangers en vue de la préparation du colloque de Vendredi matin, jour de la Rentrée Solennelle de la Conférence du Stage de notre Barreau.
Je ne peux pas rester insensible à la demande de ceux de nos confrères qui ne veulent pas se désolidariser de la majorité des avocats de notre pays.
Je prends donc la décision de ne procéder le jour du 16 Novembre 2006 à aucune désignation au titre de l'aide juridictionnelle et naturellement j'invite l'ensemble d'entre vous, chacun décidant en son âme et conscience s'il doit ou non faire grève, à respecter l'engagement des confrères qui suspendraient toute activité juridictionnelle ce qui signifie, à s'associer à toute demande de renvoi.
Nous poursuivons nos actions sur le plan national et départemental et je ne manquerai pas de vous en tenir informé.
Votre bien dévoué Confrère.
Philippe BILLON
Bâtonnier de l'Ordre
Mes chers Confrères,
Pour faire suite à mes précédents communiqués relatifs aux mouvements professionnels face à la situation de l'A.J..
L'un de nos syndicats professionnels m'a demandé de prendre position pour la journée de demain, 16 Novembre 2006, qui sera dans une majorité de Barreaux une journée de grève soit totale soit partielle.
Sur le thème de l'aide juridictionnelle, j'ai réuni à deux reprises le Conseil de l'Ordre et l'ensemble des confrères en Assemblée Générale.
A chacune de ces réunions, l'ensemble des syndicats était représenté et n'a pas en ces diverses occasions émis de souhait particulier pour que le Barreau de Versailles soit appelé à cesser son activité juridictionnelle que ce soit le 9 ou le 16 Novembre 2006.
Parallèlement, nous avons été informés des progrès notamment vis-à-vis de la Commission des Finances de l'Assemblée Nationale, de la prise en compte des revendications professionnelles relatives au respect des engagements souscrits pour que l'indemnité de l'aide juridictionnelle soit réévaluée dans la proportion de 15%.
Nous avions pris la décision lors des deux Conseils de l'Ordre d'axer notre action sur la journée du 18 Décembre 2006.
Comme vous le savez, le Jeudi 16 Novembre, nous accueillons nos confrères étrangers en vue de la préparation du colloque de Vendredi matin, jour de la Rentrée Solennelle de la Conférence du Stage de notre Barreau.
Je ne peux pas rester insensible à la demande de ceux de nos confrères qui ne veulent pas se désolidariser de la majorité des avocats de notre pays.
Je prends donc la décision de ne procéder le jour du 16 Novembre 2006 à aucune désignation au titre de l'aide juridictionnelle et naturellement j'invite l'ensemble d'entre vous, chacun décidant en son âme et conscience s'il doit ou non faire grève, à respecter l'engagement des confrères qui suspendraient toute activité juridictionnelle ce qui signifie, à s'associer à toute demande de renvoi.
Nous poursuivons nos actions sur le plan national et départemental et je ne manquerai pas de vous en tenir informé.
Votre bien dévoué Confrère.
Philippe BILLON
Bâtonnier de l'Ordre